Rome s’efforce d’inverser la Réforme

 

Chers amis,

                   Lors de la Réforme, la riposte initiale de Rome à la foi biblique des Réformateurs fut la Contre-Réforme, sous la conduite des jésuites. De nos jours c’est un autre jésuite, le Pape François, qui dirige l’Église catholique dans cette tentative d’inversion de la Réforme. Il est capital de comprendre le sens de ses démarches, tant pour les freiner que pour annoncer autour de nous la foi de la Réforme. Veuillez diffuser l’article ci-dessous dans votre famille et dans votre église ; si possible, affichez-le sur un site Internet.

Au seizième siècle, la principale réponse de l’Église catholique romaine à la foi biblique des réformateurs fut la Contre-réforme conduite par les jésuites. Avec beaucoup de dynamisme, ces derniers prirent la tête d’un mouvement destiné à rendre à l’Église catholique les pouvoirs politiques et ecclésiastiques qu’elle possédait avant la Réforme. Cette Contre-réforme s’est surtout attachée pendant quatre siècles à élever l’autorité papale, à restaurer le système sacramentel, et à promouvoir le mysticisme et les superstitions dans les nombreuses nations touchées par les principes bibliques réformés. Les jésuites s’efforçaient d’influencer des personnes haut placées et puissantes, de se concilier leurs bonnes grâces afin d’atteindre leur entourage, notamment en enseignant leurs enfants.

 

Le deuxième Concile du Vatican (1962-1965) a adopté la même stratégie. Son œuvre principale fut l’instauration d’un projet de faux œcuménisme habilement organisé. Il s’agit de ramener à la pleine communion avec la Rome papale toute institution, toute dénomination chrétienne, ou dite chrétienne, avec ses membres. Depuis Vatican II, la Rome papale s’emploie infatigablement à se faire reconnaître comme l’unique Église chrétienne. Toutes les autres dénominations, notamment les Évangéliques, sont appelées « frères séparés ». Elles ne peuvent aspirer à être reconnues par Rome comme authentiquement chrétiennes qui si elles rejoignent « l’Église mère ». Ainsi l’Église romaine continue de préparer l’heure où tous verront en elle la Tête de la chrétienté.

 

Tentatives d’inversion de la Réforme au moyen de la Fédération Luthérienne mondiale

En 2016, cet habile jésuite qu’est le Pape François dirige les tentatives catholiques les plus récentes pour renverser la Réforme. Il est indispensable de comprendre ce qu’impliquent ces tentatives, pour nous y opposer dans la mesure du possible et pour annoncer la foi biblique. Le 25 janvier 2016, le « Catholic News Service » fit savoir que le Pape allait se rendre en Suède le 31 octobre 2016,

« afin de participer à une cérémonie œcuménique et d’inaugurer une année d’activités commémorant le 500e anniversaire de la Réforme protestante. Le Pape François conduira une commémoration œcuménique à Lund, aux côtés de l’Évêque Munib Younan, président de la Fédération Luthérienne Mondiale, et du Révérend Martin Junge, sécrétaire général de cette Fédération. Voilà ce qu’annonce un communiqué de presse commun du Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité Chrétienne et de la Fédération Luthérienne Mondiale. »[1]

 

L’apostasie de l’Église catholique romaine et de la Fédération Luthérienne Mondiale est avérée depuis le 31 octobre 1999, date à laquelle ces deux organisations ont ensemble publié un accord intitulé : « Déclaration commune sur la doctrine de la justification ».[2] Dans la partie : « Le justifié en tant que pécheur » la déclaration conjointe officielle stipule : « Nous confessons ensemble que, dans le baptême, le Saint-Esprit unit la personne humaine au Christ, la justifie et la renouvelle effectivement. »[3] Mais la vérité biblique nous apprend que la foi du chrétien ne peut se fonder sur aucun acte physique ; la foi véritable se fonde sur la vie parfaite du Christ Jésus, et sur son sacrifice qui seul justifie la personne par la grâce seule et par la foi seule.[4] Déclarer que le baptême a pour effet de justifier un individu aux yeux du Dieu saint, c’est nier la grâce du Seigneur et l’œuvre parfaite de Christ sur la croix ; c’est annoncer un autre Évangile.[5] La justification par la grâce de Dieu seule et par la foi seule fut toujours le principe fondamental de Martin Luther, et c’est sur ce principe que la Fédération Luthérienne mondiale a accepté un compromis radical en 1999, au cours de son dialogue œcuménique prolongé avec l’Église catholique romaine.

 

L’Église de Rome affermit son emprise œcuménique sur l’Église anglicane

D’autre part, le 9 février 2016, le Catholic News Service signalait :

« L’archevêque de Westminster a présidé un office du soir dans l’ancienne résidence du roi Henry VIII. C’est la première fois depuis plus de 450 ans qu’une cérémonie s’est déroulée selon le rite latin dans la chapelle royale du palais de Hampton Court. »[6]

Cette récente intrusion était prévisible, car le Pape Benoît XVI avait effectué une visite papale au Royaume-Uni en septembre 2010. Cette visite, disait-on, avait été « une occasion sans précédent de resserrer les liens entre le Royaume-Uni et le Saint-Siège, de favoriser des initiatives planétaires, ainsi que le rôle capital de la foi pour créer des sociétés robustes. »[7] Le Pontife s’était adressé à la population civile britannique à Westminster Hall, en présence des deux chambres du Parlement. [8]

            Quoique le roi Henry VIII ait rompu avec Rome sur le plan politique, jamais il ne renonça personnellement à la doctrine catholique romaine. Par conséquent, l’Église anglicane actuelle, représentée par l’Archevêque de Westminster, imite la doctrine catholique romaine et s’unit de plus en plus intimement avec l’Église romaine apostate par le dialogue œcuménique. Tel est précisément l’objectif de la papauté, comme le déclare le document n°32 du Concile de Vatican II.[9]

 

Aujourd’hui, en 2016, les deux rapports que nous venons de mentionner annoncent l’aboutissement de 500 ans d’efforts de la part des papes pour annuler la Réforme. Il fautrappeler certains faits historiques concernant la Réforme pour montrer que les rencontres œcuméniques des Catholiques romains avec le président de la Fédération Luthérienne mondiale et avec l’Archevêque de Westminster visent, en effet, à encourager la trahison etl’apostasie vis-à-vis de la foi réformée.

 

La foi réformée authentique

Martin Luther en Allemagne, Jean Calvin, Lefèvre d’Étaples et Farel en France, et Zwingli en Suisse sont tous des représentants de la foi réformée authentique. Au cœur de leur foi était la confiance dans le salut par la grâce seule devant le Dieu très saint. Unis par la vérité de la Parole de Dieu, ils croyaient que tous les sauvés devaient leur salut à la seule grâce divine, selon les Écritures : C’est par la grâce que vousêtes sauvés, par le moyen de la foi.  Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.[10] Chacun de ces Réformateurs enseignait cette vérité biblique : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ…il le démontre dans le temps présent de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.[11]

            La Réforme a ses caractéristiques propres, qui à bien des égards en font un cas unique parmi tous les autres réveils dans l’histoire de l’Église. Une de ces caractéristiques était son extension territoriale. La Réforme a commencé simultanément et de façon indépendante dans plusieurs pays européens. Des hommes comme Martin Luther, Jean Calvin, Lefèvre d’Étaples et Ulrich Zwingli ont dénoncé d’une même voix les rituels de l’Église romaine, élevant la foi en Christ seul comme unique moyen de salut. Bien qu’on attribue souvent à Luther l’origine de la Réforme, d’autres réformateurs ont proclamé le même Évangile de la grâce, prêchant comme Luther l’autorité de l’Écriture seule en tant que source de vérité.

 

« Sola Scriptura » : le principe de la puissance de la Réforme

Après avoir longuement et péniblement pataugé dans la Tradition hérétique de la papauté, à la lumière de la Réforme l’Europe commença à s’ouvrir à la foi biblique. Martin Luther alla droit au cœur du peuple de Dieu en déclarant : « À moins qu’on ne me convainque par l’Écriture et par la saine raison (je n’accepte ni l’autorité des papes ni celle des conciles car ils se sont souvent contredits) ma conscience est captive de la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux me rétracter, car il est inique et dangereux de s’opposer à sa conscience. Me voici : je ne puis faire autrement. Que Dieu me soit en aide. Amen. »[12] En fait, Luther avait simplement redécouvert les critères établis par notre Seigneur et ses apôtres. Lors de la tentation dans le désert, le Seigneur Jésus a repoussé le prince des démons par cette parole : Il est écrit. Par exemple : Jésus répondit : Il est écrit que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.[13] En s’exprimant ainsi, le Seigneur a employé une expression qui revient 80 fois dans la sainte Bible. Ces répétitions montrent l’importance de cette expression. Le Seigneur acceptait pleinement l’autorité de la Parole écrite, comme le prouvent ses propos : Ne croyez pas que je sois venu détruire la loi ou les prophètes : je suis venu non pour les détruire mais pour les accomplir. Car je vous le dis en vérité, le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit arrivé.[14] Ailleurs il est également écrit : Car ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses[15].

 

Les réformateurs s’inclinaient humblement devant l’autorité suprême des Écritures, car l’apôtre Paul leur avait appris que toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.[16]

Luther et les réformateurs suscités alors par le Seigneur savaient en effet que leur conscience était liée par la Parole écrite de Dieu, car le Christ Jésus déclare : Ta parole est la vérité.[17] Oui, tout vrai disciple doit reconnaître qu’il existe un critère absolu permettant de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, et donc ce qui plaît et ce qui déplaît à Dieu. Il est impossible d’affirmer que Jésus-Christ est notre Seigneur et notre Maître tout en rejetant le gouvernement du Père en lui et par lui. Si quelqu’un aime Dieu, il aimera aussi sa Parole sans mélange, c'est-à-dire la Parole qui n’est pas contaminée par la tradition. Ta parole est entièrement éprouvée, et ton serviteur l’aime.[18] Personne ne peut dire qu’il aime Dieu s’il n’aime pas aussi sa Parole. La Bible nous fait clairement connaître les marques d’une authentique affection spirituelle : J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur.[19]

 

Ayant soumis leur foi à la Parole divine écrite, les réformateurs ne pouvaient que condamner ce faux dogme catholique romain qui veut que la « Sainte Tradition » soit indispensable à la connaissance de la vérité. Pourtant, cette croyance erronée fait partie du système doctrinal de l’Église de Rome, selon ces articles du Catéchisme de l’Église catholique : [L’Écriture Sainte et la Sainte Tradition] « sont reliées et communiquent étroitement entre elles. » Ce même Catéchisme déclare aussi que « la Sainte Traditionporte la parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par l’Esprit Saint aux apôtres et la transmet intégralement à leurs successeurs… Il en résulte que l’Église à laquelle est confiée la transmission et l’interprétation de la Révélation, ne tire pas de la seule Écriture Sainte sa certitude sur tous les points de la Révélation. C’est pourquoi l’une et l’autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d’amour et de respect. »[20]

 

Comment les réformateurs ont appris le chemin de la vérité et de la vie

À l’époque de la Réforme, l’érudition et la recherche de la vérité étaient devenues des éléments essentiels de la vie ; entre les réformateurs naquirent de fortes amitiés fraternelles tandis que le mouvement se développait en Europe continentale et dans les Îles Britanniques. D’intenses échanges d’idées s’ensuivirent ; l’hospitalité fut largement pratiquée. Un des aspects les plus étonnants de la Réforme fut le contact et la coopération entre ces réformateurs qui s’encourageaient mutuellement. La Réforme se répandit très rapidement. Inévitablement, la situation demandait des mises au point, des compléments et des aménagements, mais de manière inimaginable, un réveil prodigieux sur une très vaste échelle survint en très peu de temps, modifiant complètement la manière de penser et de vivre. Il s’agit de toute évidence d’une intervention providentielle, car il y avait alors des lettrés qui possédaient les compétences requises en hébreu, en grec et en latin pour lire la Bible sous les formes où elle existait à l’époque. Il était capital que dans tous les pays la Bible fût traduite dans la langue du peuple, pour que celui-ci ait le privilège de lire les Écritures dans sa langue maternelle. Une telle tâche exigeait de l’érudition. Toute la prédication des Luther, des Latimer, des Zwingli, des Knox et des Wishart aurait été incapable d’instaurer la Réforme si en même temps, le peuple n’avait pas eu accès à la Bible dans sa propre langue. Alors que Latimer prêchait à Cambridge, si Tyndale, qui s’était réfugié sur le continent, n’avait pas clandestinement envoyé des milliers de Nouveaux Testaments anglais, il n’y aurait pas eu de Réforme en Angleterre. L’Allemagne, la France, et d’autres pays connaissaient des situations comparables.

            La Réforme proprement dite, cette rupture avec le totalitarisme catholique romain s’accomplit en un temps relativement court. La Réforme fut une action soutenue du Saint-Esprit, touchant toutes les sphères de l’existence. Elle fut un réveil spirituel glorieux : des multitudes furent libérées de la superstition et du ritualisme de la papauté apostate, et converties à l’Évangile de la grâce. La redécouverte de l’autorité de l’Écriture seule menait à l’obéissance à Dieu et à sa Parole, tout comme la redécouverte de la doctrine de la justification par la grâce seule et par la foi seule permit à tous les croyants authentiques d’avoir un contact direct et personnel avec le Dieu du réveil.

 

L’héritage de la Réforme

Quel est donc l’héritage de la Réforme ? Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour notre temps ? La Réforme fut un réveil fondé non seulement sur la Parole de Dieu, mais aussi sur la prière, comme ce fut le cas pour tous les authentiques réveils précédents et suivants. Spurgeon rapporte que la Réforme fut enracinée dans la prière : « Ne croyez pas, dit-il, que Luther fut l’unique artisan de la Réforme ! Par centaines, des âmes soupiraient et pleuraient en secret, disant : « Combien de temps, ô Seigneur, combien de temps ? » On les trouvait dans les chaumières de la Forêt Noire, dans les maisons allemandes, dans les montagnes suisses, dans les palais espagnols, dans les cachots de le l’Inquisition, et dans les chemins de campagne anglais.[21] Ainsi ce grand mouvement fut sous-tendu par la prière. De par l’Europe, bien des cœurs consacrés suppliaient le Seigneur d’agir puissamment par son Esprit.

            Le premier grand réveil postérieur à la Réforme se produisit au 18e siècle en Grande-Bretagne aussi bien qu’en Amérique, en relation avec la prédication de Jonathan Edwards et celle de George Whitefield. Nous savons quel rôle la prière joua dans la vie de ces deux hommes et de leurs associés avant que le Seigneur ne répandît sa grâce. De même, dans l’Ulster en Irlande du nord en 1859, et à la fin du 19e siècle comme au début du 20e siècle au Pays de Galles, les réveils qui survinrent avaient été préparés par la prière.

 

Conclusion

Dans leur enseignement fidèle à la Bible, les réformateursproclamèrent que Dieu seul est éternel, infini, et immuable dans son être. Il est bonté, sainteté, justice, puissance, vérité et sagesse. Lui seul, par conséquent, peut exaucer nos prières ; lui seul est parfaitement saint. Lui seul est le Père saint. En un mot, la gloire revient à Dieu seul.

            Ainsi, le projet qu’a le Pape François de se rendre en Suède le 31 octobre 2016, et la célébration d’une cérémonie liturgique par l’archevêque de Westminster dans l’ancienne demeure du roi Henry VIII illustrent l’apostasie de l’Église romaine. En 2016, le péché abonde. Mais la sainteté de Dieu, la crainte de Dieu, la conviction de péché, et l’Évangile de la grâce sont incontournables. Au milieu de ce flot de péché et de contrefaçons, comment vivre et régner avec le Christ Jésus aujourd’hui ? L’Écriture donne la réponse : Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.[22]  En recevant l’abondance de la grâce dispensée par Christ, vous êtes racheté de la tyrannie de la mort ; vous vivrez et régnerez avec Christ, sanctifié jour après jour par sa Parole et par le Saint-Esprit, dans une communion constante avec lui. Vous régnerez aussi à jamais avec lui et vous le glorifierez pour l’éternité. Mettez votre foi en lui seul et vous serez en sécurité en lui, pour célébrer la gloire de sa grâce dont il nous a favorisés dans le bien-aimé.[23] 

            C’est uniquement par la puissance de la grâce du seul Seigneur Jésus-Christ que nous pouvons vraiment vivre la vie chrétienne, comme le firent les réformateurs des 16e, 17e et 18e siècles. Le Seigneur s’est sacrifié pour ceux qui croient en lui ; il s’est substitué aux pécheurs qui allaient croire en lui, et il a satisfait aux exigences de la loi pour eux. Il a opéré cette substitution de manière si parfaite que son sacrifice a écarté tout châtiment en ce qui les concerne. En devenant le substitut de son peuple, le Christ Jésus s’est chargé du fardeau dont les pécheurs étaient légalement responsables, selon cette parole merveilleuse de l’Écriture : Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l’adoption.[24] Pour les véritables croyants, Dieu a promis d’être un Père ; eux seront ses fils et ses filles. Il n’existe pas d’honneur plus grand que celui-là. C’est une vile ingratitude que de dénigrer un pareil don, de mépriser le Christ Jésus et la vie éternelle pour choisir l’Église romaine apostate. Le Seigneur a promis : Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.[25]  Ceux qui viennent, quand Dieu appelle, sont donnés à Christ, et c’est seulement par son sang qu’ils peuvent être sauvés. Par son Saint-Esprit, le Seigneur Dieu convainc de péché, de justice et de jugement ceux qui reconnaissent leur iniquité et leur besoin de salut. Le Seigneur vous appelle-t-il ? La liberté et la vie éternelle ne se trouvent que dans le Christ Jésus ! Par sa grâce, mettez votre foi en lui et en lui seul : C’est par la grâce que vousêtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.[26]  

 

Richard Bennett, Association “Berean Beacon”, http://www.bereanbeacon.org/

La libre reproduction de cet article est autorisée, y compris sur l'Internet, à condition qu'elle soit intégrale, et qu'aucune modification ne soit effectuée. Voir aussi les autres articles en français de Richard Bennett, à l'adresse http://www.bereanbeacon.org/french.html

                                                                                                                                                                                               

 

 

[1] Voir www.catholicherald.co.uk/news/2016/01/25/pope-francis-to-visit-sweden-for-reformation-commemoration/  accédé le 23 février 2016.

[2]  Voir notre article à l’adresse www.bereanbeacon.org/new-blog/2015/10/17/the-catholic-lutheran-accord

[3]http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html

[4] Jean 6.29 ; Romains 2.28 ; Éphésiens 2.8-9 ; Colossiens 2.11 ; Romains 3.21-26 

[5] Galates 1.9

[6] www.dailymail.co.uk/news/article-3439293/Hampton-Court-Palace-chapel-holds-Catholic-service-Henry-VIII-broke-away-Rome-16th-century.html  accédé le 23/02/2016

[7] https://zenit.org/articles/uk-queen-government-welcome-papal-visit

[8] http://www.zenit.org/article-28654?l=english

[9] Document du Concile de Vatican II : « Réflexions et Suggestions au sujet du dialogue œcuménique » Août 1970.

[10] Éphésiens 2.8-9

[11] Romains 3.23-24, 26

[12] http://www.christianity.com/church/church-history/timeline/1501-1600/martin-luthers-most-noble-words-11629925.html 

[13] Matthieu 4.4

[14] Matthieu 5.17-18

[15] Psaume 138.2

[16] 2 Timothée 3.16-17

[17] Jean 17.17

[18] Psaume 119.140

[19] Jérémie 15.16

[20] Catéchisme de l’Église Catholique, paragr. 80,81 et 82. http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__PM.HTM

[21] www.the-highway.com/revival-reformation_Lamb.html  accédé le 23/2/2016

[22] Romains 5.17

[23] Éphésiens 1.6

[24] Galates 4. 4-5

[25] Jean 6.37

[26] Éphésiens 2. 8-9