A. J. Krause

Bien peu nombreux sont ceux qui ont aimé ou respecté l'Eglise catholique plus que moi. Comme nous habitions à quelques pas de l'église et de l'école St. Dominique, ma sœur et moi avons été élevés dans l'église. Pour autant que mon grand-père se souvînt, tous les Krause avaient toujours été de bons catholiques. C'était là une tradition prestigieuse ; à moi maintenant de prendre le relais. Il était hors de question de trahir cette tradition. Quelle n'était pas ma confiance dans cette religion impressionnante ! Voyons, me disais-je, est-ce que tous ceux qui se disent chrétiens ne sont pas catholiques romains ? C'est ce que je croyais de tout mon cœur. Les lignes qui suivent relatent mon témoignage personnel au sujet de mon salut.

Catholique de naissance, catholique pour toujours!

Pour mes parents, il était capital que ma sœur et moi recevions une bonne éducation catholique, plutôt que de fréquenter un établissement public ou privé. C'est pourquoi au cours de mes années dans le primaire, puis au collège et au lycée j'ai été instruit par des religieuses et des prêtres. On m'a bien inculqué les règlements et les doctrines du catholicisme. J'ai été baptisé en bas âge ; très jeune, j'ai reçu la confirmation, et j'ai fait ma première communion dans ce qui était à la fois mon école et mon église. Très tôt, j'ai commencé à confesser mes péchés à un prêtre. Avant l'âge de douze ans, j'avais reçu quatre des sept sacrements, et j'étais convaincu que ma quête spirituelle allait dans la bonne direction. Après tout, est-ce que je n'étais pas un adepte de la religion la plus ancienne et la mieux organisée du

monde ?

Dans mon Ecole catholique, on nous demandait régulièrement d'envisager la possibilité de devenir prêtre ou religieuse. La pensée de consacrer ainsi ma vie à Dieu me venait souvent à l'esprit. Pouvait-on envisager vocation plus élevée ? Par mes propos, je montrais que cela m'intéresserait de prendre ce chemin pour servir Dieu. A cause de ma piété évidente et de mon amour pour l'Eglise catholique, les religieuses et les prêtres m'accordaient une attention toute particulière, due surtout au fait que je ne cachais pas mon désir de devenir prêtre catholique. On m'enseignait que la prêtrise est la plus haute vocation à laquelle un homme puisse aspirer. J'entrepris donc de suivre ce chemin de consécration, désireux de faire tout ce qui, à mon sens, plaisait au Seigneur.

Tous les Catholiques pieux vont à la messe aussi souvent que possible. Au cours de ma formation j'appris que si j'allais quotidiennement à la messe, j'obtiendrais des grâces particulières et que je passerais moins de jours au purgatoire. (Il s'agit là d'une doctrine catholique au sujet d'un lieu de séjour temporaire où l'on va après la mort et où le corps brûle jusqu'à ce qu'il soit purifié de tous les péchés de moindre importance.) J'avais, certes, du zèle pour Dieu, mais j'étais comme ces Juifs pieux dont parle l'Apôtre Paul : "Car je leurs rends ce témoignage, qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans connaissance. En ignorant la justice de Dieu et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu." (Romains:10:2-3) Je ne connaissais pas cette justice de Dieu. Je pensais que le catholicisme était le chemin de la justice, mais l'Ecriture insiste : "Car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant." (Romains 10:4) La clé, c'est de croire en Christ afin de recevoir la justice. Sans confiance en Dieu, en Sa fidélité, en Sa vérité, en Sa sagesse et en Ses promesses, vous êtes privé de toute sécurité, comme l'affirme l'Ecriture : "Sans la foi, il est impossible de lui plaire." (Hébreux 11:6) Ma foi, ma confiance étaient placées dans ma chère religion, que je prenais

pour la justice de Dieu.

Ma loyauté envers la Messe

Une exigence absolue, pour tout bon catholique, c'est de participer au sacrifice de la messe. Au cœur de

la messe, et au centre de la foi de tous les catholiques, il y a l'Eucharistie. (C'est une reconstitution du Dernier Repas du Seigneur, au cours du sacrifice de la messe.) Quand j'étais dans les petites classes, en semaine la messe commençait à à 7 heures du matin. Ma sœur et moi nous estimions privilégiés de vivre si près de l'église, d'avoir l'occasion d'aller à la messe et de participer à la Sainte Communion tous les jours. Nous avions droit à un petit déjeuner spécial à l'école, parce qu'à cette époque c'était un péché mortel (une offense de nature à envoyer une personne en enfer) de recevoir la communion si on avait mangé quoi que ce soit après minuit. Plus tard, cette règle au sujet du péché mortel fut ramenée à un délai de trois heures avant la participation à la communion. Nous aimions l'attention particulière que nous accordaient nos professeurs et nos camarades alors que nous prenions notre petit déjeuner à notre place pendant le cours. Je m'étais engagé à aller à la messe chaque jour de classe. Je me levais une heure plus tôt que mes camarades. C'était là une des seules manières de plaire au Seigneur, me semblait-il. Si j'avais étudié les Ecritures, la Parole de Dieu m'aurait amené à remettre en cause cette pratique quotidienne. Au sujet du sacrifice de Christ et de ceux qui veulent le continuer, l'Ecriture affirme : "Et c'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Tout sacrificateur se tient à son poste chaque jour pour faire son service et offrir les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés. Mais lui, après avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis à perpétuité à la droite de Dieu." (Hébreux

10:10-12)

Assurément, on peut appliquer ce passage de l'Ecriture à la pratique de la messe quotidienne. Selon la Bible, cette pratique de la messe ne devrait pas être : la mort de Christ sur la croix pour nos péchés est un événement unique qu'il n'y a pas lieu de reproduire inlassablement. Comme la plupart des Catholiques, je connaissais bien ma religion, mais je ne connaissais pas la Bible ; je me conformais donc à notre tradition.

En tant que Catholique je croyais fermement l'enseignement de l'Eglise, selon lequel l'Eucharistie (le pain et le vin) étaient réellement le corps et le sang de notre Seigneur Jésus-Christ. L'Eglise catholique enseigne que l'hostie est réellement le corps du Christ et que le vin est réellement son sang. On appelle cela la transsubstantiation. L'Ecriture enseigne : "Si un homme... consomme du sang quelconque, je tournerai ma face contre la personne qui consomme le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple... C'est pourquoi j'ai dit aux Israélites: personne d'entre vous ne consommera du

sang." (Lévitique 10: 10, 12) Pour comprendre le Dernier Repas du Seigneur, il est capital de lire les paroles de Christ Lui-même. Lors de ce repas, Il n'a pas institué un sacrifice perpétuel, mais il a institué un repas où nous nous souvenons de Son œuvre achevée. Voici ce qu'Il a dit : "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne." (1 Corinthiens 11:25-26) Le but est clairement exprimé : il s'agit de proclamer et de publier Sa mort. On se souvient de ce que Christ a accompli, de ce qu'Il a souffert. Quand ils se souviennent ainsi de Lui, les vrais croyants doivent déclarer que Sa mort est leur vie, la

cause de leur réconfort et de leur espérance.

Après ma première communion, je fis vœu devant Dieu de ne jamais manquer la messe le dimanche ni lors des fêtes d'obligation. La doctrine catholique dit clairement que si on manque la messe sans raison valable, on commet un péché qui mène à la damnation. J'allai encore plus loin : même si j'étais très malade, ou en voyage, rien ne m'empêchait jamais d'aller à la messe. Parfois le dimanche j'avais une très forte fièvre, mais je me traînais hors de mon lit pour ne pas manquer la messe. Je croyais que cela ajoutait à mes bonnes œuvres qui étaient nécessaires pour la vie éternelle. Toute l'école parlait de moi, qui faisais de tels sacrifices, à un âge encore si tendre. "Quel prêtre extraordinaire il ferait pour l'Eglise", murmurait-on. Des prêtres Jésuites de la localité s'intéressaient beaucoup à moi pendant mes

années de lycée, m'accordant une attention particulière. Ils m'attiraient dans leurs caves à vin personnelles au sous-sol de leur presbytère et me permettaient de jouer avec leurs chiens de chasse primés. Ils m'expliquaient que les prêtres recevaient un salaire, pouvaient prévoir leur retraite, et avaient de longues périodes de vacances. Ce genre de vie n'était pas pour déplaire à un lycéen qui s'interroge sur sa future carrière. Jésus a mis en garde les principaux responsables religieux de Son temps en ces termes : "Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois pire que vous." (Matthieu 23:15) Très jeune encore, j'envisageais très sérieusement la possibilité de

devenir prêtre quand je serais grand.

L'eau bénite dans notre maison

Quand j'étais enfant, je me chargeais volontiers, avec la bénédiction de mes parents, de réapprovisionner notre maison en eau bénite. Aux interrupteurs de nos chambres, on avait ajouté de petits récipients qu'on remplissait d'eau bénite. En actionnant l'interrupteur, nous avions l'habitude de prendre un peu de cette eau et de faire un signe de croix. C'était une pratique courante chez nous. Etant premier enfant de chœur dans la paroisse, j'avais toute facilité pour me procurer cette eau bénite. Quand on y réfléchit, cela semble une bien étrange pratique, mais à cette époque, on nous apprenait à mettre notre confiance en ces choses afin de protéger notre maison. Nulle part dans les pages de la Bible il n'est question d'eau bénite. Les traditions catholiques associent au culte du Seigneur l'eau "bénite", l'huile, le sel, le charbon de bois et l'encens, et beaucoup d'autres objets physiques qui déshonorent le

culte véritable de Dieu.

Marie, St. Christophe, et les médailles

Le Rosaire tenait aussi une place toute particulière dans ma vie. La Sainte Vierge Marie était au centre de ma vie de prière. J'adressais continuellement des prières à Marie, jour après jour, année après année. Dans le Rosaire, on exalte Marie 53 fois, et Dieu seulement 8 fois. Une des vérités centrales de la Bible est celle-ci : "Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus homme." (1 Timothée 2:5) Le chemin vers Dieu ne passe que par Jésus Christ : il ne passe pas par Marie. Il y avait néanmoins chez nous plusieurs statues de Marie, qui "nous aidaient à rendre notre culte". Ma chère médaille de St. Christophe ne me quittait jamais. On me l'avait achetée dans la Cathédrale Nationale de l'Immaculée Conception à Washington D.C., et elle avait été bénie par le prêtre de paroisse que j'aimais le mieux. J'étais fermement convaincu qu'elle avait des pouvoirs surnaturels, jusqu'au jour où le Pape reconnut qu'il n'existait aucune preuve historique permettant d'affirmer que St. Christophe ait existé. Je continuai cependant à porter cette médaille, car sur l'autre face il y avait une image de Marie. Je soutenais qu'elle me protégerait. Quel terrible péché je commettais alors dans mon ignorance, puisque je ne connaissais pas le Deuxième Commandement. "Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux." (Exode 20: 4) Jour après jour, je violais le Deuxième Commandement de Dieu. L'ignorance ne constitue pas une excuse, ni devant un tribunal humain, ni devant les jugements de Dieu. Je cherche à vous faire connaître la vérité de la loi de Dieu, et non les "préceptes humains". C'est là l'un des saints Commandements de Dieu. Ne me croyez

pas sur parole, mais vérifiez la chose par vous-même, même dans une Bible catholique.

Catholique à toute épreuve

Alors que beaucoup de mes meilleurs amis remettaient en question leur foi en l'Eglise et en ses

doctrines, pour ma part, je demeurais inébranlable. Devenu adulte, je restais inébranlable : qui étais-je, moi, pour mettre en doute ou pour critiquer l'enseignement de la "Mère-Eglise" ? Je me sentais pourtant humilié en étudiant l'histoire, la tradition, et la loyauté des Saints. Quoique j'aie étudié l'histoire du monde, les Croisades, et l'Inquisition (qui a fait torturer et souvent brûler vifs les fidèles de la Bible,

ceux qui osaient critiquer l'Eglise), je refusais de la critiquer en quoi que ce soit.

Dans le monde qui était le mien, la parole d'un prêtre avait un poids extraordinaire, surtout dans le domaine spirituel. Comme tout bon catholique, j'avais appris à mettre ma confiance dans la parole du "prêtre" pour tout ce qui touchait à l'interprétation des Ecritures et aux doctrines ecclésiales. Mais l'Ecriture enseigne : "C'est en vain qu'ils me rendent un culte, en enseignant des doctrines qui ne sont que préceptes humains. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous tenez à la tradition des hommes... Vous annulez ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous vous êtes donnée." (Marc 7 : 7, 13) L'humanité aime les traditions et les superstitions. Toutes les religions anciennes sont pétries de rituels trompeurs. Précautionneusement, je posai des questions aux prêtres Jésuites sur les millions de personnes que mon Eglise avait torturées, tuées, ou brûlées vives. Leurs réponses étaient troublantes, mais je les écartais, puisque mon Eglise reconnaissait qu'autrefois elle avait commis des erreurs. Je faisais confiance à la parole de ces hommes. Qui étais-je, moi, pour douter de l'Eglise ou pour la remettre en cause ? Je croyais que mon Eglise avait été fondée par Christ Lui-même, Pierre étant le

premier Pape.

Pierre était-il le premier Pape ?

Un des rares versets bibliques qu'on nous faisait mémoriser au Catéchisme était tiré du chapitre 16 de Matthieu. "Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre

sera délié dans les cieux." (Matthieu 16, 16-20)

On nous a appris à croire que c'est Christ Lui-même qui a autorisé Pierre à fonder l'Eglise. On nous a appris à croire que toutes les autres églises, religions et dénomination chrétiennes sont issues du catholicisme romain. Voilà qui donnait aux Catholiques une grande supériorité sur toutes les autres formes de foi. Aucune autre Eglise chrétienne, aucune autre religion dans le monde ne pouvait prétendre au même rang que mon Eglise. Combien j'étais fier de ma religion ! Le catholicisme enseigne que Pierre a été le premier des Papes. (Ce titre de Pape n'est pas biblique, c'est une invention humaine.) L'Eglise catholique affirme que dans Matthieu 16, "cette pierre" désigne la personne de Pierre. Que dit la Bible à ce sujet ? Notre foi doit être fondée sur le roc, alors permettons à l'Ecriture de dire de qui il s'agit : Pierre ou le Christ ?

Ce passage nous enseigne que les disciples avaient clairement compris qui était le Christ, Pierre s'étant fait leur porte-parole. Le Seigneur dit que cette connaissance de Lui en tant que "Christ" et "Fils du Dieu vivant" était une révélation accordée par Son Père dans les cieux. Selon cette révélation, dit le Seigneur, c'est Lui qui allait être le roc, ou la pierre angulaire sur laquelle Il édifierait Son Eglise. Ensuite le Seigneur a commandé à Ses disciples "de ne dire à personne qu'il était le Christ." Défendre l'idée selon laquelle c'est Pierre lui-même qui est le rocher, c'est tordre volontairement le sens évident des paroles même du Seigneur. D'autre part, dans le texte, le nom de "Pierre" signifie "caillou", et non "rocher". Bien des fois, la Bible déclare que Dieu est "le rocher" de Son peuple. Par exemple : "Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher." (Psaume 78:35) "Allons acclamer l'Eternel,... le rocher de

notre salut." (Psaume 95:1) "Nul n'est saint comme l'Eternel ; il n'y a point d'autre que toi ; il n'y a point de rocher comme notre Dieu." (1 Samuel 2:2) "Vive l'Eternel, et béni soit mon rocher ! Que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté !" (2 Samuel 22:47) L'Apôtre Paul proclame : "Car ils buvaient à un

rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ." (1 Corinthiens 10:4)

L'Apôtre Pierre lui-même a mis en garde contre "une pierre d'achoppement", et "un rocher de scandale". "L'honneur est donc pour vous qui croyez. Mais pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale, celle de l'angle, et une pierre d'achoppement, et un rocher de scandale. Ils s'y achoppent en désobéissant à la parole, et c'est à quoi ils ont été destinés. " (1 Pierre

2:7-8)

Cela ne fait aucun doute : c'est la révélation de Jésus-Christ, accordée par le Père, qui est "le rocher" de Matthieu 16, et non Pierre ni un Pape quel qu'il soit. En présence de la vérité, on doit faire un choix. Dans mon ignorance, j'avais choisi ma religion, la plaçant au-dessus de la Bible. Je croyais que Pierre était le premier des Papes, et que les enseignements infaillibles des Papes tout au long de l'histoire étaient à mettre sur un pied d'égalité avec la Bible. Plus de mille édits officiels émanent des Papes. Si j'en citais certains, vous seriez en état de choc, tant ce sont des horreurs. Et moi, dans mon ignorance, je faisais une confiance aveugle à ce système religieux et ecclésial. Ma foi n'était pas en Christ qui est le chemin, la vérité et la vie, mais dans l'Eglise en tant que chemin, vérité et vie.

Mes parents ont acheté une Bible catholique pour ma sœur et pour moi. Je l'ai gardée avec moi tout au long de mes années de lycée et d'université. Comme la plupart des Catholiques, nous avions beaucoup de respect pour ce "livre des mystères". Au cours de toutes les années que j'ai passées dans un établissement catholique, je ne me souviens pas d'une seule occasion où on nous ait demandé de lire la Bible. C'est peut-être parce que cela soulevait plus de questions que de réponses au sujet de l'Eglise catholique. Au contraire, on nous apprenait à faire confiance au prêtre pour qu'il interprète la Bible à notre place. Il est très intéressant de constater que le verset qui se trouve exactement au milieu de la

Bible, le verset 8 du Psaume 118, dit : "Mieux vaut se réfugier en l'Eternel que se confier en l'homme."

On nous faisait apprendre par cœur cet article du Catéchisme officiel, qui exprime la position catholique au sujet de la Bible et de la tradition. Cet article dit que "les Ecritures et la Tradition ne font qu'un, mais là où se trouvent des contradictions, la tradition a préséance sur la Bible." A maintes reprises, les Ecritures enseignent le contraire, par exemple dans le dernier commandement du dernier chapitre dans le dernier livre de la Bible : "Que celui qui entend, dise : Viens ! Que celui qui a soif, vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie gratuitement ! Je l'atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute, Dieu ajoutera à son sort les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu'un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre." Dieu se sert d'hommes pour communiquer à d'autres hommes la bonne nouvelle et la mauvaise nouvelle de Sa Parole sainte. Mon devoir est de vous

avertir de ces choses en partageant avec vous mon histoire.

Relations fraternelles avec des non-Catholiques

Au cours de mes années d'université, la préparation d'une carrière passa au premier plan. J'étais très engagé dans l'athlétisme et aussi dans la vie associative, alors mon désir de devenir prêtre se fit moins vif, mais mon amour et mon attachement pour l'Eglise catholique demeuraient très forts. Mes premiers contacts avec des chrétiens fidèles à la Bible et avec des non-Catholiques eurent lieu quand je rejoignis la "Fraternité des Athlètes Chrétiens" et "Campus Crusade for Christ" (un mouvement d'évangélisation auprès des étudiants) à l'Université de l'Alabama. Je trouvais étrange de voir des gens qui avaient

toujours une Bible avec eux, qui citaient les Ecritures, et organisaient des moments de prière autour de passages bibliques. C'était vraiment là un mode de vie étonnant pour quelqu'un qui n'avait jamais connu autre chose que le catholicisme. Je voyais qu'il y avait du zèle pour Dieu dans ces réunions où l'on priait authentiquement, le cœur ouvert. Les catholiques ont l'habitude de réciter des prières tirées d'un livre, plutôt que de parler à Dieu directement avec un cœur ouvert. Cette nouvelle façon de Lui rendre un culte me fascinait.

Je me mis à fréquenter régulièrement les fraternités chrétiennes, tout en continuant à aller à la messe. Souvent, des chrétiens fidèles à la Bible me demandaient pourquoi j'étais catholique : je sautais donc sur l'occasion pour défendre ma foi et exalter mon Eglise. Certains m'amenaient effectivement à me poser des questions sur la foi que j'avais en ma religion, mais il suffisait toujours d'une petite conversation avec un prêtre pour me réconforter et me ramener au bercail. L'Eglise enseigne que ce sont les prêtres qui doivent interpréter l'Ecriture pour nous. C'étaient eux, les experts : on m'avait appris à faire confiance à leur interprétation. Après tout, n'étaient-ils pas des vicaires du Christ ? De longues années d'instruction et de formation spéciale m'avaient convaincu de leur accorder ma confiance. Après une conversation avec un prêtre, ma foi se trouvait confortée, et je restais loyal. Des orateurs chrétiens, sur le campus, me transperçaient le cœur avec leurs messages fondés sur la Bible. Mon âme désirait ardemment obtenir ce qu'ils avaient ; certainement, pensais-je, je pouvais chercher et trouver cette paix- là dans l'Eglise. J'étais impressionné par des versets tels que : "Christ nous a pardonné tous nos péchés". "Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché". "Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ; c'est à lui que nous devons d'avoir eu accès par la foi à cette grâce, en laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu." Comment ces versets pouvaient-ils être vrais ? Je croyais qu'il était indispensable de confesser ses péchés à un prêtre catholique pour pouvoir être absous. Et qu'en était-il des péchés oubliés ? Les chrétiens fondés sur la Bible affirmaient que TOUS leurs péchés avaient été pardonnés. Ils déclaraient qu'ils étaient nés de nouveau, et qu'ils étaient déjà sauvés. Je réfléchissais à la confiance et à la liberté qui semblait être la leur. Moi, il me fallait conserver une liste de mes péchés afin de les confesser. A la fin d'une réunion sur le campus, j'eus l'audace de demander à m'entretenir avec l'orateur. Je sentais qu'il fallait que j'aille le voir dans sa chambre d'hôtel. Il m'interrogea au sujet de mon salut, et pendant un court moment, je fus convaincu de péché. Il me montra le verset biblique affirmant que "Quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable envers tous." (Jacques 2:10) Je demandai : "Vous voulez dire qu'un simple petit péché, c'est comme le meurtre ou l'adultère ?" "Le péché, c'est le péché", répondit-il. Le Bible n'enseigne pas à distinguer entre péché

mortel et péché véniel. C'est là une idée humaine, qui vient de la religion.

Interpellé par une jeune chrétienne

Je commençai à fréquenter une jeune fille chrétienne qui avait pour le Seigneur Jésus-Christ un zèle et un amour comme je n'en avais jamais vus. Elle mettait en question ma foi et mon salut. "Quand as-tu été sauvé ?" me demanda-t-elle. Pour moi, "sauvé" était un terme étrange qui ne faisait pas partie du vocabulaire catholique. Pourtant, on le retrouve 200 fois dans la Bible. Cette jeune fille m'a offert ma première Bible chrétienne. Elle y soulignait des versets-clef, et je me mis au défi de les lire. Il y a une Puissance dans la Parole, et tout en lisant la Parole de Dieu, je sentais la conviction venant du Saint Esprit. Quel témoignage de la part de cette jeune fille, quand elle cessa de me fréquenter parce que je n'étais pas un véritable chrétien capable de prendre des responsabilités spirituelles. La Bible enseigne : "Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ?" (2 Corinthiens 6:14) Plus tard dans ma vie, ce même passage m'a glorieusement guidé vers ma femme, et par la suite, vers mes associés en affaires. Je comprends à présent ce que cela veut dire d'être "attelé" comme il se doit, et

dirigé par Christ.

La plupart des Catholiques se considèrent comme des personnes spirituelles, et c'était mon cas. Quand je repense à ce que j'étais, je me rends compte que je regardais la vie chrétienne tout en restant extérieur à elle. En fait, j'imitais la vie chrétienne. Les Catholiques ont tendance à penser que leur foi a un caractère strictement privé, et qu'il ne faut pas l'examiner ; mais la Bible dit : "Examinez-vous vous- mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que l'épreuve ne soit pour vous un échec. Mais j'espère que vous reconnaîtrez que l'épreuve n'est pas un échec pour nous. (2 Corinthiens 13:5) Je me rends compte à présent que ma foi était alors celle d'un réprouvé ; j'avais échoué. Quand vous êtes-vous examiné à la lumière de la Parole de Dieu, et non à celle de la religion humaine ? Le Saint Esprit ne vous conduira qu'à une seule vérité.

Je me surprenais souvent à participer à des joutes verbales avec d'autres, essayant de les convaincre que j'étais un bon catholique, et que tous les bons catholiques étaient sauvés. Les chrétiens fondés sur la Bible continuaient à douter de mon salut. Cela me troublait beaucoup, mais je conservais ma foi en mon Eglise et en ma tradition. Jésus a dit : "Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition... vous annulez ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous vous êtes donnée." (Marc 7:9, 13) C'est la deuxième fois que je cite ce verset dans ce témoignage, mais pour une bonne raison : j'en étais bel et bien là.

Un couple chrétien, dans le monde des affaires, me conduit à la Bible

A l'âge adulte, j'ai connu le succès en affaires dans le cadre d'une entreprise privée. J'ai recruté et formé beaucoup de personnes talentueuses qui vendaient des produits de santé un peu partout dans le pays. Un de mes directeurs les plus talentueux était un prédicateur rempli d'un zèle et d'un enthousiasme exceptionnels pour la vie et pour la Bible. Quand j'étais avec lui, il me posait des questions au sujet de mon salut. Où qu'il allât, il semblait toujours avoir une Bible avec lui. Je trouvais cela étrange ; cela me troublait. Après une réunion d'affaires, j'étais chez lui, avec lui et sa femme. Ils avaient prié pour que Dieu leur donne une occasion de me rendre témoignage au sujet de leur salut. Ce fut l'une des rares occasions où quelqu'un me montra la vérité, Bible en main. Ils me montrèrent des passages tels que : "Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés." (Romains 10:1) Le vœu de leur cœur, c'était que A. J. fût sauvé ! J'avais du zèle, mais sans connaissance biblique. J'avais cherché la justice dans une religion mais non dans la Personne du Christ Jésus. "Car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant." (Romains 10:4) J'étais sous la loi ; et ce verset a parlé à mon cœur. J'étais soumis à des règlements et à des rituels imposés par une religion, dans l'espoir de gagner ma justice. Je respectais la loi dans l'espoir d'être trouvé juste. Ma foi et ma confiance, je les avais placées en Christ, et dans mon observance des lois ecclésiales, et dans ma vie vertueuse, et pas uniquement dans l'œuvre achevée du Sauveur sur la croix. Nulle part la Bible ne m'enjoignait d'aller à la Messe ou à l'Eglise pour obtenir la vie éternelle. En fait elle affirmait le contraire : "Non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde." (Tite 3:5) Le salut et la vie éternelle sont un don gratuit de Dieu. "C'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." (Ephésiens 2:8-9) Oui ! justement, je savais bien me vanter de mes bonnes œuvres supposées. J'étais très fier de ma foi. Une foi solide en une religion fausse : voilà de quoi envoyer un homme en enfer. Voyez la foi des Musulmans. Seule la foi en Jésus-Christ peut sauver.

Le jour de mon salut

Ce couple chrétien s'appuyait sur les Ecritures pour me rendre témoignage, mais j'ai répondu par un article du catéchisme que j'avais mémorisé. Cependant, les paroles du catéchisme ne pouvaient tenir devant la Parole de Dieu. Verset après verset, il me fut révélé que ma religion et ma foi n'étaient pas fondées sur la Bible. Plus rien ne restait de ma foi dans mon Eglise. J'avais toujours cru que mon Eglise était fondée sur la Bible, mais je voyais bien à présent qu'il n'en était rien. Le choix était clair : ou bien mon salut était dans ma religion, ou bien il reposait sur Christ et Son sacrifice sur la croix. C'était l'un ou l'autre, ce ne pouvait pas être les deux à la fois. Je me retrouvai dans la solitude de ma maison ce soir-là, étendu sur mon lit, regardant le plafond. Je me suis réellement examiné, et je me suis rendu compte qu'à aucun moment de ma vie je n'avais placé TOUTE ma foi et ma confiance en Christ seul. J'avais toujours eu confiance en mes bonnes œuvres et dans les sacrements de mon Eglise. J'avais accordé une confiance particulière à la Sainte Communion, et au fait d'observer les Commandements. J'avais espéré persévérer suffisamment pour obtenir, à ma mort, la grâce d'entrer au ciel. Mais là, j'avais sous les yeux les paroles du Seigneur : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut pas voir le Royaume de Dieu. En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît

d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu." (Jean 3: 3,5)

A ce moment-là, quatre versets qu'on m'avait montrés dans les Ecritures prenaient, dans ma mémoire, un relief particulier. "Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, et dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Je vous ai transmis, avant tout, ce que j'avais aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures." (1 Corinthiens 15:1-4) Tous mes péchés ! "Christ est mort pour nos péchés". Ces quelques mots contiennent tout le cœur de l'Evangile. Christ est mort pour mes péchés ! Je m'inquiétais constamment au sujet de la confession. Un autre verset qui s'imposait à ma mémoire était celui qu'on entend citer si souvent : "Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé." "Quiconque : alors cela voulait dire... même moi ? Seul dans mon lit, seul avec Dieu, j'ai invoqué le Seigneur Jésus-Christ, croyant fermement qu'Il allait me sauver. Est-ce qu'Il ne m'avait pas donné Sa Parole à ce sujet ? Pas les paroles de la religion, ni des paroles d'homme, mais la Sainte Parole de Dieu. Ce fut le 22 janvier 1981 que je reçus le salut que Dieu avait acquis pour moi. Dieu m'a sauvé ! "Puisque nous travaillons ensemble, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru ; voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut." (2 Corinthiens 6: 1-2) Quant à moi, je n'ai rien fait si ce n'est mettre ma foi dans ce que Christ a fait pour moi. J'ai fait confiance au sacrifice de Christ qui a payé pour mes péchés. La Bible enseigne qu'il y a un jour de la naissance, un jour de la mort, et un jour du salut. Souvenez-vous du commandement éternel :"Il te faut naître de nouveau." Quel a été le jour de votre salut ? Téléphonez-moi, ou bien écrivez-moi. A la fin de cet article, vous trouverez mon adresse e-mail et mon numéro de téléphone. Soyez tout à fait libres de prendre contact

avec moi pour parler de votre foi.

Recherchez le Seigneur et Sa Paix

La Bible dit que "la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ." (Philippiens 4:7) A présent, j'ai cette paix. "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : toutes choses sont devenues nouvelles." (2 Corinthiens 5:17) Toutes choses nouvelles ! C'est là le désir de mon cœur pour vous ! Pourquoi, sinon, prendrais-je le temps d'écrire ces choses ? Beaucoup d'entre vous aimez Dieu et avez du zèle pour lui, comme c'était le cas pour moi, mais peut-être ce zèle ne procède-t-il pas de la connaissance de la Bible. "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu...Et la Parole a été faite chair." (Jean 1: 1, 14) Mettez votre foi dans la Parole, dans le Seigneur Jésus-Christ, et pas

dans les paroles d'un être humain quelconque. "Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication." "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé." Confie-toi en l'Eternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ton intelligence ; Reconnais-le dans toutes tes voies, et c'est Lui qui aplanira tes sentiers." (Proverbes 3:5-6) Demandez à Dieu de vous donner la vérité ! Sa Parole, c'est Sa promesse !

Voilà pourquoi Sa Parole, le Christ Jésus, est venu dans la chair !

Quand un homme désire la vérité, cherche en Dieu les réponses dont il a besoin, et consent à tout abandonner, Dieu le conduira dans Sa vérité. Le Seigneur a dit dans les Ecritures : "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée." (Jacques 1:5) C'est la supplication que j'ai adressée à Dieu, et Il m'a répondu. Un homme peut savoir qu'il a la vie éternelle, même avant d'entrer dans l'éternité. La parole du Seigneur dans les Ecritures l'affirme. "Cela, je vous l'ai écrit, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu." (1 Jean 5:13) Je n'avais jamais été sûr d'avoir la vie éternelle. Maintenant, je sais que je l'ai ! Tout homme devra rendre témoignage devant le Tribunal de Christ. C'est le Christ Jésus Lui-même qui est mon assurance ! Ma destinée éternelle dépend de ma foi dans le sacrifice parfait de Christ... C'est la seule chose qui me réconcilie avec Dieu. Il faut que votre destinée éternelle soit assurée également, car "il est réservé aux hommes de mourir une seule fois,

après quoi vient le jugement."

Je vous en prie, soyez tout à fait libre de m'appeler si vous désirez me poser des questions. Numéro vert : 1-888-643-7374. Adresse e-mail : AJKrause1@aol.com