Rome s’efforce d’inverser la Réforme

 

Chers amis,

                   Lors de la Réforme, la riposte initiale de Rome à la foi biblique des Réformateurs fut la Contre-Réforme, sous la conduite des jésuites. De nos jours c’est un autre jésuite, le Pape François, qui dirige l’Église catholique dans cette tentative d’inversion de la Réforme. Il est capital de comprendre le sens de ses démarches, tant pour les freiner que pour annoncer autour de nous la foi de la Réforme. Veuillez diffuser l’article ci-dessous dans votre famille et dans votre église ; si possible, affichez-le sur un site Internet.

Au seizième siècle, la principale réponse de l’Église catholique romaine à la foi biblique des réformateurs fut la Contre-réforme conduite par les jésuites. Avec beaucoup de dynamisme, ces derniers prirent la tête d’un mouvement destiné à rendre à l’Église catholique les pouvoirs politiques et ecclésiastiques qu’elle possédait avant la Réforme. Cette Contre-réforme s’est surtout attachée pendant quatre siècles à élever l’autorité papale, à restaurer le système sacramentel, et à promouvoir le mysticisme et les superstitions dans les nombreuses nations touchées par les principes bibliques réformés. Les jésuites s’efforçaient d’influencer des personnes haut placées et puissantes, de se concilier leurs bonnes grâces afin d’atteindre leur entourage, notamment en enseignant leurs enfants.

 

Le deuxième Concile du Vatican (1962-1965) a adopté la même stratégie. Son œuvre principale fut l’instauration d’un projet de faux œcuménisme habilement organisé. Il s’agit de ramener à la pleine communion avec la Rome papale toute institution, toute dénomination chrétienne, ou dite chrétienne, avec ses membres. Depuis Vatican II, la Rome papale s’emploie infatigablement à se faire reconnaître comme l’unique Église chrétienne. Toutes les autres dénominations, notamment les Évangéliques, sont appelées « frères séparés ». Elles ne peuvent aspirer à être reconnues par Rome comme authentiquement chrétiennes qui si elles rejoignent « l’Église mère ». Ainsi l’Église romaine continue de préparer l’heure où tous verront en elle la Tête de la chrétienté.

 

Tentatives d’inversion de la Réforme au moyen de la Fédération Luthérienne mondiale

En 2016, cet habile jésuite qu’est le Pape François dirige les tentatives catholiques les plus récentes pour renverser la Réforme. Il est indispensable de comprendre ce qu’impliquent ces tentatives, pour nous y opposer dans la mesure du possible et pour annoncer la foi biblique. Le 25 janvier 2016, le « Catholic News Service » fit savoir que le Pape allait se rendre en Suède le 31 octobre 2016,

« afin de participer à une cérémonie œcuménique et d’inaugurer une année d’activités commémorant le 500e anniversaire de la Réforme protestante. Le Pape François conduira une commémoration œcuménique à Lund, aux côtés de l’Évêque Munib Younan, président de la Fédération Luthérienne Mondiale, et du Révérend Martin Junge, sécrétaire général de cette Fédération. Voilà ce qu’annonce un communiqué de presse commun du Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité Chrétienne et de la Fédération Luthérienne Mondiale. »[1]

 

L’apostasie de l’Église catholique romaine et de la Fédération Luthérienne Mondiale est avérée depuis le 31 octobre 1999, date à laquelle ces deux organisations ont ensemble publié un accord intitulé : « Déclaration commune sur la doctrine de la justification ».[2] Dans la partie : « Le justifié en tant que pécheur » la déclaration conjointe officielle stipule : « Nous confessons ensemble que, dans le baptême, le Saint-Esprit unit la personne humaine au Christ, la justifie et la renouvelle effectivement. »[3] Mais la vérité biblique nous apprend que la foi du chrétien ne peut se fonder sur aucun acte physique ; la foi véritable se fonde sur la vie parfaite du Christ Jésus, et sur son sacrifice qui seul justifie la personne par la grâce seule et par la foi seule.[4] Déclarer que le baptême a pour effet de justifier un individu aux yeux du Dieu saint, c’est nier la grâce du Seigneur et l’œuvre parfaite de Christ sur la croix ; c’est annoncer un autre Évangile.[5] La justification par la grâce de Dieu seule et par la foi seule fut toujours le principe fondamental de Martin Luther, et c’est sur ce principe que la Fédération Luthérienne mondiale a accepté un compromis radical en 1999, au cours de son dialogue œcuménique prolongé avec l’Église catholique romaine.

 

L’Église de Rome affermit son emprise œcuménique sur l’Église anglicane

D’autre part, le 9 février 2016, le Catholic News Service signalait :

« L’archevêque de Westminster a présidé un office du soir dans l’ancienne résidence du roi Henry VIII. C’est la première fois depuis plus de 450 ans qu’une cérémonie s’est déroulée selon le rite latin dans la chapelle royale du palais de Hampton Court. »[6]

Cette récente intrusion était prévisible, car le Pape Benoît XVI avait effectué une visite papale au Royaume-Uni en septembre 2010. Cette visite, disait-on, avait été « une occasion sans précédent de resserrer les liens entre le Royaume-Uni et le Saint-Siège, de favoriser des initiatives planétaires, ainsi que le rôle capital de la foi pour créer des sociétés robustes. »[7] Le Pontife s’était adressé à la population civile britannique à Westminster Hall, en présence des deux chambres du Parlement. [8]

            Quoique le roi Henry VIII ait rompu avec Rome sur le plan politique, jamais il ne renonça personnellement à la doctrine catholique romaine. Par conséquent, l’Église anglicane actuelle, représentée par l’Archevêque de Westminster, imite la doctrine catholique romaine et s’unit de plus en plus intimement avec l’Église romaine apostate par le dialogue œcuménique. Tel est précisément l’objectif de la papauté, comme le déclare le document n°32 du Concile de Vatican II.[9]

 

Aujourd’hui, en 2016, les deux rapports que nous venons de mentionner annoncent l’aboutissement de 500 ans d’efforts de la part des papes pour annuler la Réforme. Il fautrappeler certains faits historiques concernant la Réforme pour montrer que les rencontres œcuméniques des Catholiques romains avec le président de la Fédération Luthérienne mondiale et avec l’Archevêque de Westminster visent, en effet, à encourager la trahison etl’apostasie vis-à-vis de la foi réformée.

 

La foi réformée authentique

Martin Luther en Allemagne, Jean Calvin, Lefèvre d’Étaples et Farel en France, et Zwingli en Suisse sont tous des représentants de la foi réformée authentique. Au cœur de leur foi était la confiance dans le salut par la grâce seule devant le Dieu très saint. Unis par la vérité de la Parole de Dieu, ils croyaient que tous les sauvés devaient leur salut à la seule grâce divine, selon les Écritures : C’est par la grâce que vousêtes sauvés, par le moyen de la foi.  Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.[10] Chacun de ces Réformateurs enseignait cette vérité biblique : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ…il le démontre dans le temps présent de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.[11]

            La Réforme a ses caractéristiques propres, qui à bien des égards en font un cas unique parmi tous les autres réveils dans l’histoire de l’Église. Une de ces caractéristiques était son extension territoriale. La Réforme a commencé simultanément et de façon indépendante dans plusieurs pays européens. Des hommes comme Martin Luther, Jean Calvin, Lefèvre d’Étaples et Ulrich Zwingli ont dénoncé d’une même voix les rituels de l’Église romaine, élevant la foi en Christ seul comme unique moyen de salut. Bien qu’on attribue souvent à Luther l’origine de la Réforme, d’autres réformateurs ont proclamé le même Évangile de la grâce, prêchant comme Luther l’autorité de l’Écriture seule en tant que source de vérité.

 

« Sola Scriptura » : le principe de la puissance de la Réforme

Après avoir longuement et péniblement pataugé dans la Tradition hérétique de la papauté, à la lumière de la Réforme l’Europe commença à s’ouvrir à la foi biblique. Martin Luther alla droit au cœur du peuple de Dieu en déclarant : « À moins qu’on ne me convainque par l’Écriture et par la saine raison (je n’accepte ni l’autorité des papes ni celle des conciles car ils se sont souvent contredits) ma conscience est captive de la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux me rétracter, car il est inique et dangereux de s’opposer à sa conscience. Me voici : je ne puis faire autrement. Que Dieu me soit en aide. Amen. »[12] En fait, Luther avait simplement redécouvert les critères établis par notre Seigneur et ses apôtres. Lors de la tentation dans le désert, le Seigneur Jésus a repoussé le prince des démons par cette parole : Il est écrit. Par exemple : Jésus répondit : Il est écrit que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.[13] En s’exprimant ainsi, le Seigneur a employé une expression qui revient 80 fois dans la sainte Bible. Ces répétitions montrent l’importance de cette expression. Le Seigneur acceptait pleinement l’autorité de la Parole écrite, comme le prouvent ses propos : Ne croyez pas que je sois venu détruire la loi ou les prophètes : je suis venu non pour les détruire mais pour les accomplir. Car je vous le dis en vérité, le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit arrivé.[14] Ailleurs il est également écrit : Car ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses[15].

 

Les réformateurs s’inclinaient humblement devant l’autorité suprême des Écritures, car l’apôtre Paul leur avait appris que toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.[16]

Luther et les réformateurs suscités alors par le Seigneur savaient en effet que leur conscience était liée par la Parole écrite de Dieu, car le Christ Jésus déclare : Ta parole est la vérité.[17] Oui, tout vrai disciple doit reconnaître qu’il existe un critère absolu permettant de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, et donc ce qui plaît et ce qui déplaît à Dieu. Il est impossible d’affirmer que Jésus-Christ est notre Seigneur et notre Maître tout en rejetant le gouvernement du Père en lui et par lui. Si quelqu’un aime Dieu, il aimera aussi sa Parole sans mélange, c'est-à-dire la Parole qui n’est pas contaminée par la tradition. Ta parole est entièrement éprouvée, et ton serviteur l’aime.[18] Personne ne peut dire qu’il aime Dieu s’il n’aime pas aussi sa Parole. La Bible nous fait clairement connaître les marques d’une authentique affection spirituelle : J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur.[19]

 

Ayant soumis leur foi à la Parole divine écrite, les réformateurs ne pouvaient que condamner ce faux dogme catholique romain qui veut que la « Sainte Tradition » soit indispensable à la connaissance de la vérité. Pourtant, cette croyance erronée fait partie du système doctrinal de l’Église de Rome, selon ces articles du Catéchisme de l’Église catholique : [L’Écriture Sainte et la Sainte Tradition] « sont reliées et communiquent étroitement entre elles. » Ce même Catéchisme déclare aussi que « la Sainte Traditionporte la parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par l’Esprit Saint aux apôtres et la transmet intégralement à leurs successeurs… Il en résulte que l’Église à laquelle est confiée la transmission et l’interprétation de la Révélation, ne tire pas de la seule Écriture Sainte sa certitude sur tous les points de la Révélation. C’est pourquoi l’une et l’autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d’amour et de respect. »[20]

 

Comment les réformateurs ont appris le chemin de la vérité et de la vie

À l’époque de la Réforme, l’érudition et la recherche de la vérité étaient devenues des éléments essentiels de la vie ; entre les réformateurs naquirent de fortes amitiés fraternelles tandis que le mouvement se développait en Europe continentale et dans les Îles Britanniques. D’intenses échanges d’idées s’ensuivirent ; l’hospitalité fut largement pratiquée. Un des aspects les plus étonnants de la Réforme fut le contact et la coopération entre ces réformateurs qui s’encourageaient mutuellement. La Réforme se répandit très rapidement. Inévitablement, la situation demandait des mises au point, des compléments et des aménagements, mais de manière inimaginable, un réveil prodigieux sur une très vaste échelle survint en très peu de temps, modifiant complètement la manière de penser et de vivre. Il s’agit de toute évidence d’une intervention providentielle, car il y avait alors des lettrés qui possédaient les compétences requises en hébreu, en grec et en latin pour lire la Bible sous les formes où elle existait à l’époque. Il était capital que dans tous les pays la Bible fût traduite dans la langue du peuple, pour que celui-ci ait le privilège de lire les Écritures dans sa langue maternelle. Une telle tâche exigeait de l’érudition. Toute la prédication des Luther, des Latimer, des Zwingli, des Knox et des Wishart aurait été incapable d’instaurer la Réforme si en même temps, le peuple n’avait pas eu accès à la Bible dans sa propre langue. Alors que Latimer prêchait à Cambridge, si Tyndale, qui s’était réfugié sur le continent, n’avait pas clandestinement envoyé des milliers de Nouveaux Testaments anglais, il n’y aurait pas eu de Réforme en Angleterre. L’Allemagne, la France, et d’autres pays connaissaient des situations comparables.

            La Réforme proprement dite, cette rupture avec le totalitarisme catholique romain s’accomplit en un temps relativement court. La Réforme fut une action soutenue du Saint-Esprit, touchant toutes les sphères de l’existence. Elle fut un réveil spirituel glorieux : des multitudes furent libérées de la superstition et du ritualisme de la papauté apostate, et converties à l’Évangile de la grâce. La redécouverte de l’autorité de l’Écriture seule menait à l’obéissance à Dieu et à sa Parole, tout comme la redécouverte de la doctrine de la justification par la grâce seule et par la foi seule permit à tous les croyants authentiques d’avoir un contact direct et personnel avec le Dieu du réveil.

 

L’héritage de la Réforme

Quel est donc l’héritage de la Réforme ? Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour notre temps ? La Réforme fut un réveil fondé non seulement sur la Parole de Dieu, mais aussi sur la prière, comme ce fut le cas pour tous les authentiques réveils précédents et suivants. Spurgeon rapporte que la Réforme fut enracinée dans la prière : « Ne croyez pas, dit-il, que Luther fut l’unique artisan de la Réforme ! Par centaines, des âmes soupiraient et pleuraient en secret, disant : « Combien de temps, ô Seigneur, combien de temps ? » On les trouvait dans les chaumières de la Forêt Noire, dans les maisons allemandes, dans les montagnes suisses, dans les palais espagnols, dans les cachots de le l’Inquisition, et dans les chemins de campagne anglais.[21] Ainsi ce grand mouvement fut sous-tendu par la prière. De par l’Europe, bien des cœurs consacrés suppliaient le Seigneur d’agir puissamment par son Esprit.

            Le premier grand réveil postérieur à la Réforme se produisit au 18e siècle en Grande-Bretagne aussi bien qu’en Amérique, en relation avec la prédication de Jonathan Edwards et celle de George Whitefield. Nous savons quel rôle la prière joua dans la vie de ces deux hommes et de leurs associés avant que le Seigneur ne répandît sa grâce. De même, dans l’Ulster en Irlande du nord en 1859, et à la fin du 19e siècle comme au début du 20e siècle au Pays de Galles, les réveils qui survinrent avaient été préparés par la prière.

 

Conclusion

Dans leur enseignement fidèle à la Bible, les réformateursproclamèrent que Dieu seul est éternel, infini, et immuable dans son être. Il est bonté, sainteté, justice, puissance, vérité et sagesse. Lui seul, par conséquent, peut exaucer nos prières ; lui seul est parfaitement saint. Lui seul est le Père saint. En un mot, la gloire revient à Dieu seul.

            Ainsi, le projet qu’a le Pape François de se rendre en Suède le 31 octobre 2016, et la célébration d’une cérémonie liturgique par l’archevêque de Westminster dans l’ancienne demeure du roi Henry VIII illustrent l’apostasie de l’Église romaine. En 2016, le péché abonde. Mais la sainteté de Dieu, la crainte de Dieu, la conviction de péché, et l’Évangile de la grâce sont incontournables. Au milieu de ce flot de péché et de contrefaçons, comment vivre et régner avec le Christ Jésus aujourd’hui ? L’Écriture donne la réponse : Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.[22]  En recevant l’abondance de la grâce dispensée par Christ, vous êtes racheté de la tyrannie de la mort ; vous vivrez et régnerez avec Christ, sanctifié jour après jour par sa Parole et par le Saint-Esprit, dans une communion constante avec lui. Vous régnerez aussi à jamais avec lui et vous le glorifierez pour l’éternité. Mettez votre foi en lui seul et vous serez en sécurité en lui, pour célébrer la gloire de sa grâce dont il nous a favorisés dans le bien-aimé.[23] 

            C’est uniquement par la puissance de la grâce du seul Seigneur Jésus-Christ que nous pouvons vraiment vivre la vie chrétienne, comme le firent les réformateurs des 16e, 17e et 18e siècles. Le Seigneur s’est sacrifié pour ceux qui croient en lui ; il s’est substitué aux pécheurs qui allaient croire en lui, et il a satisfait aux exigences de la loi pour eux. Il a opéré cette substitution de manière si parfaite que son sacrifice a écarté tout châtiment en ce qui les concerne. En devenant le substitut de son peuple, le Christ Jésus s’est chargé du fardeau dont les pécheurs étaient légalement responsables, selon cette parole merveilleuse de l’Écriture : Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l’adoption.[24] Pour les véritables croyants, Dieu a promis d’être un Père ; eux seront ses fils et ses filles. Il n’existe pas d’honneur plus grand que celui-là. C’est une vile ingratitude que de dénigrer un pareil don, de mépriser le Christ Jésus et la vie éternelle pour choisir l’Église romaine apostate. Le Seigneur a promis : Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.[25]  Ceux qui viennent, quand Dieu appelle, sont donnés à Christ, et c’est seulement par son sang qu’ils peuvent être sauvés. Par son Saint-Esprit, le Seigneur Dieu convainc de péché, de justice et de jugement ceux qui reconnaissent leur iniquité et leur besoin de salut. Le Seigneur vous appelle-t-il ? La liberté et la vie éternelle ne se trouvent que dans le Christ Jésus ! Par sa grâce, mettez votre foi en lui et en lui seul : C’est par la grâce que vousêtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.[26]  

 

Richard Bennett, Association “Berean Beacon”, http://www.bereanbeacon.org/

La libre reproduction de cet article est autorisée, y compris sur l'Internet, à condition qu'elle soit intégrale, et qu'aucune modification ne soit effectuée. Voir aussi les autres articles en français de Richard Bennett, à l'adresse http://www.bereanbeacon.org/french.html

                                                                                                                                                                                               

 

 

[1] Voir www.catholicherald.co.uk/news/2016/01/25/pope-francis-to-visit-sweden-for-reformation-commemoration/  accédé le 23 février 2016.

[2]  Voir notre article à l’adresse www.bereanbeacon.org/new-blog/2015/10/17/the-catholic-lutheran-accord

[3]http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html

[4] Jean 6.29 ; Romains 2.28 ; Éphésiens 2.8-9 ; Colossiens 2.11 ; Romains 3.21-26 

[5] Galates 1.9

[6] www.dailymail.co.uk/news/article-3439293/Hampton-Court-Palace-chapel-holds-Catholic-service-Henry-VIII-broke-away-Rome-16th-century.html  accédé le 23/02/2016

[7] https://zenit.org/articles/uk-queen-government-welcome-papal-visit

[8] http://www.zenit.org/article-28654?l=english

[9] Document du Concile de Vatican II : « Réflexions et Suggestions au sujet du dialogue œcuménique » Août 1970.

[10] Éphésiens 2.8-9

[11] Romains 3.23-24, 26

[12] http://www.christianity.com/church/church-history/timeline/1501-1600/martin-luthers-most-noble-words-11629925.html 

[13] Matthieu 4.4

[14] Matthieu 5.17-18

[15] Psaume 138.2

[16] 2 Timothée 3.16-17

[17] Jean 17.17

[18] Psaume 119.140

[19] Jérémie 15.16

[20] Catéchisme de l’Église Catholique, paragr. 80,81 et 82. http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__PM.HTM

[21] www.the-highway.com/revival-reformation_Lamb.html  accédé le 23/2/2016

[22] Romains 5.17

[23] Éphésiens 1.6

[24] Galates 4. 4-5

[25] Jean 6.37

[26] Éphésiens 2. 8-9

L’Église romaine fait la promotion de l’Islam et accepte la foi islamique

Chers amis,

Bien souvent au cours de son pontificat, le Pape François a fait la promotion de l’Islam. Loin de lancer un avertissement sur l’assaut que les Musulmans livrent au monde, le Pape garde le silence sur la persécution subie par les habitants de l’Europe, du Moyen-Orient, et de l’Afrique. Le Pape François fait la promotion de l’Islam, conformément à la doctrine de Vatican II, et sa prise de position radicale est lourde de conséquences. L’article ci-dessous fournit une documentation détaillée sur ce processus. Veuillez le lire attentivement et le faire connaître autour de vous, car la situation est critique.

L’Église romaine fait la promotion de l’Islam et accepte la foi islamique

Richard Bennett

Alors qu’une multitude d’immigrants venus du Moyen-Orient continue d’envahir l’Europe, les occidentaux s’inquiètent grandement. Pourtant, même dans cette situation effarante, le Pape François persiste à promouvoir l’Islam. Au lieu d’avertir au sujet de ce flot de migrants musulmans déferlant sur le monde, le pape se tait sur la persécution islamique des chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique, et même en Europe. En fait, le soutien qu’apporte le Pape François à l’Islam n’est qu’un pas de plus dans la mise en œuvre des enseignements catholiques émanant du Concile de Vatican II.

L’Église de Rome ne cesse d’encourager l’influx massif des Musulmans en Europe et même aux USA. Cette immigration est l’une des principales causes des attaques qui se sont déjà produites. Le massacre perpétré à Paris le 13 novembre 2015 a fait au moins 128 morts[1] 

; l’État Islamique d’Irak et al-Sham (ISIS) en revendiquent la responsabilité.[2] Les incidents terroristes islamiques comme ce massacre de Paris ou celui de San Bernardino aux USA découlent d’une idéologie totalitaire des plus viles. L’Islam possède sa propre dynamique, qui ne se fonde sur aucun grief rationnel, sur aucune logique. Ses racines idéologiques totalitaires sont dans le Coran ; de cela, le pape et ses conseillers sont assurément conscients.

Ce transfert d’islamistes en Europe était en préparation depuis 2011 au moins ; le « Clarion Project » qui s’oppose à l’extrémisme islamique relatait :

« Abu Bakr al-Baghdadi, un des leaders d’ISIS, déclarait on ne peut plus clairement que si ISIS ne parvient pas à vaincre l’Occident par des moyens militaires, il le submergerait sous un flot de jihadistes… Dans la situation périlleuse qui est la nôtre, il est certain que al-Baghdadi gagne en influence. Au cours des quinze derniers mois, l’État islamique a occupé de vastes portions de l’Irak et de la Syrie, mais cet exploit paraît insignifiant devant ce qu’il accomplit maintenant… Il [al-Baghdadi] tend à présent la main pour s’emparer de ce joyau de l’humanité qu’est la civilisation de l’Europe occidentale. Mêlés à des centaines de milliers de migrants venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et de Libye et d’autres parties du califat de l’État islamique, se trouvent de nombreux jihadistes de cet État. Des millions d’autres marchent vers l’Europe sur les routes de l’Afrique et de l’Asie… [Il est établi que] al-Baghdadibénéficie du soutien financier de riches états arabes, en particulier de celui de l’Arabie Saoudite et du Qatar… Tandis que les leaders européens se perdent en bavardages interminables, peu à peu leurs pays sont inondés de migrants et de jihadistes, conformément aux plans de ce calife contemporain. »[3]

Les événements de l’automne 2015

En Allemagne, où se trouvent de 3 à 3,5 millions de Musulmans, un cardinal catholique romain a déclaré que le Coran faisait partie de l’héritage historique de l’Europe et du Proche-Orient.

« Ce Cardinal-Évêque de Mayence a déclaré haut et fort devant 250 auditeurs dans un centre de conférences universitaire que le dialogue interreligieux a une longue histoire remontant à Vatican II. Le Cardinal Lehmann a ensuite dit que la recherche à propos du Coran montre qu’on peut le considérer comme un texte de la fin de l’antiquité. Dans ce cas, le Coran n’aurait plus rien d’étrange, mais se rapprocherait de la chrétienté et du judaïsme. ‘Le Coran fait partie de l’héritage historique de l’Europe et du Proche-Orient’, a dit le cardinal. » [4]

Tel est l’épouvantable compromis auquel se livre l’Allemagne. Passons sur cette contre-vérité qui fait du Coran une partie de « l’héritage historique de l’Europe » ; le cardinal sait fort bien qu’il n’en est rien. Mais une fois de plus, le programme catholique romain est de renforcerl’influence du catholicisme dans le monde !

Depuis plusieurs années la papauté a adopté une autre tactique : le soutien à l’immigration illégale aussi bien que légale. Ainsi, en septembre 2015, le Pape François a adressé en espagnol l’allocution suivante aux immigrants légaux et illégaux réunis dans « l’Independence Hall » à Philadelphie :

« Les Quakers qui fondèrent Philadelphie étaient remplis d’un profond sensévangélique de la dignité de chaque individu. Ils avaient pour idéal une communauté fondée sur l’amour fraternel. Cette conviction les a conduits à fonder une colonie destinée à être un havre de liberté religieuse et de tolérance. Ce souci fraternel de la dignité de tous, surtout de ceux qui sont faibles et vulnérables, est un élément essentiel de l’esprit américain. »[5]

Il apparaît donc clairement qu’avec de telles idées, le pape et le catholicisme romain font la promotion de l’immigration tant illégale que légale des réfugiés musulmans dans les nations occidentales. Un site catholique relate ce qui suit :

« Les Syriens ont quitté leurs foyers : quatre millions d’entre eux fuyant leur pays à cause de la guerre civile et de la montée de l’État islamique au-dedans de leurs frontières… La plupart de ces réfugiés ont fui dans les pays avoisinants, mais quelques-uns cherchent l’asile en Europe. Le Pape François et les évêques catholiques appellent les Etats-Unis et les gouvernements internationaux à soutenir ces demandeurs d’asile. »[6]

Un autre site catholique rapporte ceci :

« Le Pape François et les évêques catholiques appellent les Etats-Unis et la communauté internationale à apporter un soutien tant aux réfugiés syriens qui fuient la violence qu’aux pays qui sont en pointe dans cette entreprise humanitaire. » [7]

Cependant cinq des pays musulmans les plus riches ont refusé d’accueillir le moindre réfugié syrien, déclarant qu’en ce faisant, ils s’exposeraient à accueillir des terroristes. Quoique les pays riches producteurs de pétrole aient fourni une aide financière, la Grande-Bretagne a donné plus que l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes unis, et le Qatar réunis.[8] Des éléments montrent en revanche qu’al-Baghdadi, le leader de l’État islamique, reçoit une partie de ses fonds de l’Arabie Saoudite, du Qatar, et de trois autres nations arabes parmi les plus riches. De toute évidence, l’Église catholique romaine rejette l’analyse et la logique ; elle soutient les deux camps dans ce conflit. Quand le conflit sera résolu, l’Église romaine se retrouvera donc forcément du côté gagnant.

L’Église catholique fait la promotion de l’Islam dans ses écoles

Les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles demandent qu’on ouvre des salles de prière musulmanes dans toutes les écoles catholiques. Ces mêmes évêques demandent l’aménagement de locaux pour les ablutions rituelles islamiques dans tous les établissements catholiques. Les Musulmans veulent que les établissements catholiques installent des bidets, des pédiluves, et des jets d’eau pour faciliter ces rituels de purification. Leurs recommandations ont reçu l’approbation de Vincent Nichols, l’archevêque de Birmingham qui est pressenti pour succéder au Cardinal Cormac Murphy-O’Connor en tant que primat catholique de Grande-Bretagne.

Une école catholique propose « un espace sacré » pour la prière musulmane[9]

Il est effarant d’apprendre qu’une école religieuse catholique offre aux élèves musulmans un« espace sacré ».  Pourtant, cette pratique est permise dans les écoles catholiques, non seulement en Angleterre et au Pays de Galles, mais aussi aux USA. Par exemple, John Birney, président du « Lycée Brother Rice » à Bloomfield au Michigan a décidé d’ouvrir « une salle de prière non chrétienne au sein de l’établissement pour les musulmans et les autres élèves non chrétiens ». Birney veut qu’on se demande si cette salle de prière est « un compromis quant à notre foi et notre identité, ou alors une démarche en accord avec le respect que nous portons aux autres ».[10]

C’est sous la juridiction du Pape François que ces établissements volent au secours de l’Islam à la faveur de l’immigration. Le pape montre très clairement qu’il ne se préoccupe nullement de protéger les Catholiques fidèles devant cet assaut musulman, qui, s’il aboutit, obligera les Catholiques ainsi que l’Occident à accepter les lois de la Charia. Comme le pape est aussi un leader occidental de première grandeur, il encourage les chefs religieux musulmans à soutenir leur attaque violente d’abord contre l’Occident et contre la chrétienté en particulier, et contre le monde dans son ensemble. Troisièmement, il est clair qu’il se montre accueillant envers l’Islam parce qu’il veut être le bâtisseur d’un empire ; à ce titre, il ne manifeste aucun souci de vérité ni de conduite chrétienne en ce qui concerne à l’Islam. Par exemple, le Pape François déclare :

« Les écrits sacrés de l’Islam gardent une partie des enseignements chrétiens ; Jésus- Christ et Marie sont objet de profonde vénération ; et il est admirable de voir que des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes de l’Islam sont capables de consacrer du temps chaque jour à la prière et de pratiquer fidèlement leurs rites religieux. En même temps, beaucoup d’entre eux ont la profonde conviction que leur vie, dans sa totalité, vient de Dieu et qu’elle est pour lui. Ils reconnaissent aussi la nécessité de répondre à Dieu par un engagement éthique et d’agir avec miséricorde envers les plus pauvres. »[11]

Cette déclaration papale est un acte d’adulation trompeur. Elle est le reflet de la doctrine officielle de l’Église romaine qui déclare que le « plan du salut » englobe aussi les Musulmans :

« Les relations de l’Église [catholique romaine] avec les musulmans. Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui, en déclarant qu’ils gardent la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, juges des hommes au dernier jour. »[12]

Le Pape François sait pertinemment que l’Allah de l’Islam n’est pas le Dieu de la Bible. Le pape, bien qu’il représente tous les Catholiques, n’en cautionne pas moins l’Islam et les peuples islamiques. Cette déclaration selon laquelle l’Église romaine et l’Allah islamique participent au même « dessein de salut » démontre au véritable croyant biblique que cette Église désavoue la foi des Écritures. L’interdiction divine de rendre un culte à un dieu étranger quel qu’il soit est trahie par l’Église catholique romaine, quand celle-ci attribue à l’Islam et aux Musulmans la foi d’Abraham.

L’Islam rejette la Trinité, la divinité de Christ, et son sacrifice sur la croix

La situation présente exige que l’on soit au clair sur les doctrines officielles de l’Islam. Les chrétiens croient en un seul Dieu, et au sein de cette divinité unique il y a trois Personnes. L’Islam rejette la Trinité et la qualifie de blasphème. Le Coran enseigne :

« Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent : "En vérité, Allah est le troisième de trois." Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité Unique! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux. »[13]

La Bible proclame que le Christ s’est offert en sacrifice sur la croix à la place de ceux qui croient en lui. Il est celui « en qui nous avons la rédemption par son sang, et le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce. »[14] L’Islam rejette avec véhémence la crucifixion de Jésus, déclarant :

« et à cause leur parole : "Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d'Allah"... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué (Sourate 4, verset 171).

La Bible proclame que Jésus a une nature divine, qu’il est le reflet de la gloire de Dieu et l’expression de sa personne. Le Coran le rabaisse au rang de simple disciple d’Allah. Le Coran affirme : « Ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah… » (Sourate 4, verset 171).  Mais le Christ Jésus déclare : « Avant qu’Abraham soit né, je suis. »[15] « Le Père et moi, nous sommes un. »[16] « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés. »[17] Une religion qui rejette la divinité de Christ ne peut pas être l’expression de la vérité. Il est effroyable de constater que le Pape François et son Église cautionnent en bloc le Coran : ils rabaissent ainsi le Seigneur Jésus-Christ.

L’Évangile et la philosophie religieuse du Coran

Dans la Bible, selon les paroles de l’apôtre Jean, l’Évangile est ainsi décrit : « Voici le message que nous avons entendu de lui et que vous nous annonçons : Dieu est lumière, et il n’y a pas de ténèbres en lui. »[18] « Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »[19] Tout « l’objectif » du Dieu des Écritures apparaît clairement dans l’Épître de Jean : « Je vous ai écrit cela, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et que vous continuiez à croire au nom du Fils de Dieu. »[20] Nous sommes bien loin du dieu de l’Islam, qui ordonne de combattre, de faire la guerre, et de châtier par l’amputation, par la crucifixion, ou par le meurtre. Les versets suivants sont un simple échantillon du genre de combat pour Allah que demande le Coran :

« Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants » (Sourate 2, verset 191).

« …Qu'ils combattent donc dans le sentier d'Allah, ceux qui troquent la vie présente contre la vie future. Et quiconque combat dans le sentier d'Allah, tué ou vainqueur, Nous lui donnerons bientôt une énorme récompense » (Sourate 4, verset 74).

Le commandement du Seigneur diffère de cela autant que le jour diffère de la nuit : à ceux qui sont véritablement les siens, Christ dit : « Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Votre récompense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez pleins de compassion, tout comme votre Père aussi est plein de compassion. »[21] À titre individuel, il arrive que des Musulmans déplorent les atrocités commises au nom de l’Islam ; mais il est impossible de nier que la doctrine islamique encourage et justifie ces atrocités. Même l’Islam dit « modéré » est incompatible avec la vérité biblique.

Le premier discours de politique étrangère du Pape François (mars 2013) faisait des relations entre Musulmans et Catholiques une des ses grandes priorités. En présence des ambassadeurs de 180 pays, le pape a alors expliqué comment il entendait œuvrer pour la paix en bâtissantdes ponts entre les peuples. Il faut, disait-il, que les Musulmans et les Catholiques intensifient leur dialogue. Une onde de choc positive se propagea alors dans les cercles de rencontre entre Musulmans et Catholiques.  Des savants musulmans dans le monde entier et des institutions religieuses acclamèrent l’élection du Pape François.[22] Catholiques romains et Musulmans dialoguent donc : ainsi, des aveugles conduisent d’autres aveugles tandis que l’un et l’autre parti cherche à promouvoir son propre programme. Ni l’un ni l’autre de ces programmes ne conduit à rechercher la vérité dans ce monde déchu ; l’un et l’autre se préoccupent, au contraire, de bâtir un empire terrestre dont ils auront le contrôle absolu. Ils n’auront malheureusement pas pris en compte la véritable personne du Seigneur Jésus-Christ, ni le fait que le Dieu de la Bible « met tout en œuvre conformément aux décisions de sa volonté. » [23]

Conclusion

C’est donc un fait bien établi : le Pape François et l’Église de Rome font la promotion de l’Islam. Loin d’avertir au sujet de l’assaut des Musulmans sur le monde, le Pape François se tait au sujet de la persécution par l’Islam des peuples européens, moyen-orientaux, et africains.  Cet extrémisme catholique est inquiétant.

Le témoignage de la Bible et de l’histoire est que l’homme livré à ses ressources propres, et à sa propre quête ne peut parvenir à une compréhension adéquate de Dieu. Comme dit l’Écriture : « Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu ? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant ? Elle est aussi haute que le ciel : comment t’y prendras-tu ? Elle est plus profonde que le séjour des morts : que pourras-tu en savoir ? »[24] Les profondeurs et la richesse de la sagesse divine dépassent la compréhension humaine.[25] Le Seigneur Jésus-Christ proclame le moyen par lequel un être humain peut connaître Dieu lui-même et ses façons d’agir. Il dit : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. »[26] La Parole écrite du Seigneur Dieu, la Bible, ne contient pas seulement la vérité : elle est la vérité.

En tant que descendants d’Adam, nous sommes des créatures pécheresses, séparées de notre saint Créateur. Par nous-mêmes, nous sommes incapables de nous réconcilier avec Dieu. Dès le commencement, la Parole divine a clairement affirmé que même un seul acte de désobéissance conduirait à la mort. La mort veut dire la séparation. L’humanité est spirituellement morte, séparée de la Source de la vie, c'est-à-dire du Seigneur. « C’est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous sont péché. »[27] Le Seigneur Dieu est entièrement pur, entièrement saint. En tant qu’êtres humains pécheurs, nous ne pouvons entretenir de relation avec lui, car il ne tolère pas le péché. L’être humain doit donc mourir et affronter le juste jugement de Dieu. Par nous-mêmes, nous sommes des pécheurs impuissants, parce que « Celui qui pèche, c’est celui qui mourra. »[28] Aucune accumulation de prières, de jeûnes, ou de bonnes œuvres ne peut nous mettre en relation avec le Seigneur Dieu. Le remède à notre incapacité spirituelle se trouve seulement dans le Christ Jésus. La grâce de Dieu a été préparée avant de nous être communiquée, comme le dit l’Écriture, « avant la fondation du monde », pour que nous soyons « comblés de sa grâce dans le bien-aimé »[29] De toute éternité, le but de Dieu, le dessein de Dieu était que tous ses dons soient accordés à l’homme pécheur dans le Christ Jésus, et par lui. La grâce, au sens le plus authentique du terme est absolument gratuite ; comme le dit l’Écriture, nous sommes « gratuitement déclarés justes par sa grâce. »[30] Le règne du péché et de la fausse religion est vaincu par le règne de la grâce de Dieu. Selon l’expression de l’Écriture, « la grâce règne » ![31] L’abondance de la grâce surpasse de loin les maux du péché. Lorsqu’un pécheur croyant reçoit le Christ Jésus comme son unique garant devant le Dieu Très Saint, il n’est pas seulement libéré de ses péchés, mais il lui est aussi accordé de « régner dans la vie. »[32] Ceux qui reçoivent la grâce abondante accordée par Christ sont non seulement rachetés de la puissance de la mort, mais ils vivent et règnent avec Christ, sanctifiés quotidiennement au moyen de sa Parole par le Saint-Esprit, par une communion constante avec lui. Avec lui, pour toujours ils vivront et règneront à tout jamais. Par le Christ Jésus, la grâce règne avec une liberté, une puissance, et une abondance souveraines ! « Que son nom glorieux soit béni éternellement, que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen ! »[33]

 

 

Richard Bennett, Association “Berean Beacon”, http://www.bereanbeacon.org/

Email lilrian2@orange.fr

La libre reproduction de cet article est autorisée, y compris sur l'Internet, à condition qu'elle soit intégrale, et qu'aucune modification ne soit effectuée. Voir aussi les autres articles en français de Richard Bennett, à l'adresse

http://www.bereanbeacon.org/francias

 

 

[1] http:// www.cnn.com/2015/11/13/world/paris-shooting/  accédé le 15/12/2015

[2] https://www.youtube.com/watch?v=kZPZTYpaiU 

[3] www.clarionproject.org/blog/europe/albaghdadis-trojan-horse-arrives-europe  accédé le 21/12/2015

[4] http://www.ruhrnachrichten.de/staedte/bochum/Bischof-in-Bochum-Kardinal-Lehmann-will-interreligioese-Gespraeche-mit-dem-Islam-foerdern;art932,2189134 Traduit de l’allemand le 12/15/2015.

 

[5]http://abcnews.go.com/US/pope-francis-philadelphia-founded-haven-religious-freedomtolerance/story?id=34064928   

[6]www.societyofmaryusa.org/JPIC/JPIC-Action-HumanitarianCrisisInSyria110515.html  accédé le 15/12/2015

[7] www.usccb.org/about/migration-policy/syrian-refugee-crisis.cfmhttp://www.usccb.org/about/migration-policy/syrian-refugee-crisis.cfm  accédé le 15/12/2015

[8] www.breitbart.com/london/2015/09/05/gulf-states-refuse-to-take-a-single-syrian-refugee-say-doing-so-exposes-them-to-risk-of-terrorism/

[9] Pour plus de détails, voir http://www.dailymail.co.uk/news/article-1091218/Muslim-prayer-rooms-opened-Catholic-schools-say-church-leaders.html#ixzz3ubVKMF6E

[10] http://www.truthrevolt.org/news/catholic-school-offers-sacred-place-muslim-prayer

[11]  http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20131124_evangelii-gaudium.html#Le_dialogue_interreligieux

[12]  Catéchisme de l’Église Catholique, § 841. Éd. Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/Librairie Éditrice Vaticane, Paris, 1998.

[13] Toutes les citations du Coran proviennent du site :  islamfrance.free.fr/   Voir la page http://www.x-recherche.com/cgi-bin/trouve.cgi?name=hrahoui&MOTS=sourate+4+verset+171

[14] Éphésiens 1.7

[15] Jean 8.58

[16] Jean 10.30

[17] Jean 8.24

[18] 1 Jean 1.5

[19] Jean 17.3

[20] 1 Jean 5.13

[21] Luc 6. 35-36

[22] http://craigconsidinetcd.com/2014/01/24/pope-francis-christians-must-build-bridges-of-dialogue/

 

[23] Éphésiens 1.11 : « celui qui met tout en œuvre selon le conseil de sa volonté. »

[24] Job 11. 7-8

[25] Romains 11.33 ; Ésaïe 40.48 ; Ecclésiaste 3.11

[26] Jean 17.17

[27] Romains 5.12

[28] Ézéchiel 18.4

[29] Éphésiens 1.4, 6

[30] Romains 3.24

[31] Romains 5.21

[32] Romains 5.17

[33] Psaume 72.19

L'astucieux système du Vatican

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